L’amélioration de la technologie est un processus naturel dans notre vie. Chaque jour, de nouveaux dispositifs ou systèmes impressionnants apparaissent, promettant de nous faciliter la vie et, dans certains cas, de la rendre plus rapide. La voiture électrique a beaucoup d’arguments en sa faveur, mais elle présente encore des défauts que de nombreux sceptiques utilisent pour retarder ou empêcher son arrivée. Bien que l’autonomie ne soit plus un grand problème, compte tenu des lancements les plus récents, l’accent reste mis sur le processus délicat de la charge, plus précisément sur la charge rapide. Maintenant, un groupe de scientifiques américains pourrait avoir trouvé la solution à tous les problèmes.
Sur le marché, nous trouvons différents types de batteries, les LFP et les batteries ternaires (NCM) au lithium-ion étant les plus courantes. Chacune a ses avantages et ses inconvénients et, pour le moment, il n’y a pas de solution unique et parfaite qui satisfasse toute l’industrie. Les experts assurent que le changement sera notable avec l’arrivée des batteries à état solide, mais, comme cela s’est produit avec les premières batteries actuelles, leur introduction sera lente et, pire encore, coûteuse. Les batteries au lithium-ion n’ont pas dit leur dernier mot. Elles seront avec nous pendant de nombreuses années et, si les promesses sont vraies, elles pourraient être la solution idéale.
De temps en temps, nous parlons d’une grande avancée ou d’une révolution importante. La technologie liée aux batteries change rapidement et il est difficile de prédire ce que nous trouverons dans quelques années, mois ou jours. Le temps de charge reste l’un des points faibles de la stratégie d’électrification, mais des scientifiques de l’Oak Ridge National Laboratory (ORNL) au Tennessee, aux États-Unis, pourraient avoir trouvé une solution à tous nos problèmes. L’annonce promet un temps de charge de 0 à 80 % en seulement 10 minutes. Pour de nombreuses voitures, cela signifierait récupérer des centaines de kilomètres d’autonomie en moins de temps qu’il n’en faut pour prendre un café.
Le problème de la charge rapide est que son utilisation prolongée détériore les batteries, réduisant ainsi leur capacité de stockage si l’on abuse des cycles courts à haute puissance. Cependant, les scientifiques de l’ORNL ont la solution à cela. Leur nouvel électrolyte est extrêmement résistant et capable de supporter 1 500 cycles de charge ultra-rapide sans faillir. L’équipe a développé de nouvelles formulations de sels de lithium avec des solvants de carbonate pour former un électrolyte qui optimise le flux d’ions, en plus d’ajouter une résistance à la chaleur générée pendant les courants de recharge ultra-rapide. La nouvelle formulation triple la durée de vie d’une batterie conventionnelle.
Apparemment, la formule a montré une excellente stabilité électrochimique à des vitesses de charge élevées. Cependant, de nombreux doutes et incertitudes demeurent car les scientifiques de l’ORNL n’ont rien commenté à ce sujet. La question principale est de savoir combien il en coûtera pour fabriquer et introduire en masse ce nouvel électrolyte résistant, et s’il est possible de l’intégrer dans tous les types de batteries au lithium-ion. Comme c’est souvent le cas avec chaque annonce similaire, les avancées soulèvent également de nombreux doutes. Peu à peu, nous en saurons plus sur un projet prometteur qui prendra encore du temps, s’il arrive, à être introduit sur le marché.