AccueilActualitésAuto & MotoPremière vue de la Citroën ë-C3, la réponse de Stellantis à la...

Première vue de la Citroën ë-C3, la réponse de Stellantis à la Dacia Spring et aux constructeurs chinois

La quatrième génération de la Citroën se transforme en crossover 100% électrique. La marque aux deux chevrons l'a déjà confirmé, et voici le premier aperçu du plus petit modèle du constructeur.

A l’occasion de la publication de son dernier rapport financier, le groupe Stellantis a présenté en avant-première la nouvelle Citroën ë-C3. La quatrième génération du véhicule utilitaire français sera basée sur la C3 bien connue des marchés indien et latino-américain, mais subira un certain nombre de modifications pour répondre aux exigences du public européen.

Le teaser montre que la ë-C3 reprendra certaines caractéristiques du concept-car Oli [all-ë] de l’année dernière, notamment ses blocs optiques en forme de C. Elle arborera également le nouveau logo de la marque, inspiré de la C3 originale de 1919, qui n’était plus utilisée depuis les années 1950.

Thierry Koskas, PDG de Citroën, a défini la nouvelle ë-C3 dans une récente interview comme une petite voiture à hayon avec des éléments esthétiques de SUV, mais sans être un véritable crossover. Elle sera donc équipée de barres de toit (visibles sur l’image) et de protections en plastique sur les pare-chocs, les passages de roues et les jupes.

La Citroën ë-C3 s’adressera à la fois aux constructeurs chinois et à Dacia Spring, c’est pourquoi son prix de départ sera inférieur à 25 000 euros avant subventions. Selon M. Koskas, elle aura une approche unique : bien que fabriquée en Europe, elle sera l’une des voitures électriques les plus abordables du marché. “Il n’y a pas d’équivalent sur le marché aujourd’hui.

Citroën ë-C3 (Inde)

La Citroën ë-C3 se situera dans le segment B, ce qui la rend plus grande que la Dacia Spring.

Il sera basé sur une version simplifiée de la plateforme eCMP de Stellantis, qui équipe des modèles tels que l’Opel Mokka Electric et la Peugeot e-208. Bien qu’elle partage de nombreuses solutions avec la C3 destinée aux marchés internationaux, sa structure sera renforcée et sa mécanique sera spécifique.

La ë-C3 indienne associe un moteur de 58 ch (42 kW) et 143 Nm à des batteries de 29,2 kWh refroidies par air. Les cellules LFP (lithium-ferrophosphate) sont fournies par le fabricant chinois SVOLT. Sa vitesse maximale est de 107 km/h et son autonomie approuvée par l’ARAI est de 320 km. Quant à la charge, elle peut passer de 10 à 80 % en 57 minutes.

Selon des sources familières avec le projet, dans sa version d’entrée de gamme, la ë-C3 européenne aura une autonomie d’environ 300 km WLTP. Une variante supérieure capable d’atteindre 400 km WLTP n’est pas exclue.

Pascal Dalibard
Pascal Dalibardhttp://appel-aura-ecologie.fr
Pascal est un passionné de technologie qui s'intéresse de près aux dernières innovations dans le domaine de la téléphonie mobile et des gadgets. Il est convaincu que la technologie peut changer le monde de manière positive, mais il est également soucieux de l'impact environnemental de ces produits.

Actualités

Coups de cœur