En optant pour l’hydrogène vert comme source d’énergie pour son système de chauffage, la ville démontre son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et sa volonté d’adopter des solutions durables et renouvelables. Cette approche pionnière met en évidence le rôle clé que les carburants alternatifs peuvent jouer dans l’atténuation du changement climatique.
La mise en œuvre de la chaudière à hydrogène a posé un jalon en éliminant complètement les émissions de gaz à effet de serre, ce qui en fait une option très durable et respectueuse de l’environnement pour le chauffage des locaux. Cette avancée technologique est non seulement bénéfique pour l’environnement local, mais elle contribue également à un changement plus large dans la province de Modène.
En effet, en combinant cette solution innovante avec 20 autres projets énergétiques dans la région, on s’attend à une réduction annuelle estimée à 717 tonnes d’émissions de CO2. Ce chiffre, qui équivaut à l’élimination du CO2 produit par 700 véhicules, souligne l’impact positif et tangible de ces initiatives dans la lutte contre le changement climatique et la promotion d’un avenir plus durable.
Pourquoi l’hydrogène vert a-t-il fait une telle différence dans la mise en œuvre de ce projet ?
L’une des principales différences entre l’hydrogène gris et l’hydrogène vert réside dans leurs méthodes de production. Alors que l’hydrogène gris est dérivé des combustibles fossiles, l’hydrogène vert est obtenu par un processus durable qui consiste à diviser l’eau en oxygène et en hydrogène à l’aide d’énergie renouvelable.
L’électrolyse, un processus par lequel l’hydrogène vert est obtenu, implique la décomposition de l’eau en ses composants, l’hydrogène et l’oxygène, à l’aide de l’énergie électrique. Dans ce projet spécifique, seule l’énergie solaire est utilisée pour alimenter ce processus, ce qui en fait une option respectueuse de l’environnement.
Ce choix stratégique reflète l’engagement de l’institution à adopter des pratiques énergétiques durables et respectueuses de l’environnement, contribuant ainsi à la réduction des émissions de carbone et à la promotion d’une transition plus verte.
Le processus d’électrolyse, qui sépare l’eau en oxygène et en hydrogène en utilisant l’énergie solaire, est la clé d’une initiative menée par l’ingénieure Annalisa Vita. Son approche innovante vise à utiliser l’hydrogène obtenu comme source d’énergie propre pour chauffer l’installation.
Cette approche efficace et respectueuse de l’environnement, en plus de réduire l’empreinte carbone et les gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique, se distingue également par le fait qu’elle ne rejette dans l’environnement que de l’oxygène pur en tant que sous-produit.
Le résultat coûteux de cette réalisation : un prix élevé.
Malgré ses nombreux avantages environnementaux, l’adoption de nouveaux systèmes de chauffage à base d’hydrogène présente des défis importants, à commencer par les aspects économiques. Le coût initial est l’un des principaux obstacles, car l’installation de la chaudière dans l’établissement en question nécessite un investissement considérable, dépassant le chiffre élevé de 300 000 euros.
En outre, diverses réglementations limitent l’utilisation de l’hydrogène à 20 %, ce qui oblige à compléter le système avec du méthane pour respecter les normes de sécurité. Ces défis soulignent la nécessité de s’attaquer aux obstacles financiers et réglementaires afin de promouvoir une transition réussie vers des technologies de chauffage plus durables à l’avenir.
