CATL, un acteur majeur dans le domaine des batteries pour véhicules électriques, a annoncé une avancée significative avec le développement de son châssis skateboard CIIC (CATL Integrated Intelligent Chassis). Ce châssis innovant, qui a achevé ses tests en Chine, a démontré une autonomie remarquable de 1000 km, une consommation de 10.5 kWh/100km, et la capacité de charger 300 km en seulement 5 minutes. Le véhicule testé était une berline de classe B, probablement de la marque Neta.
Caractéristiques et Avantages du Châssis Skateboard CIIC
Le châssis skateboard CIIC intègre batteries, moteurs électriques et autres unités essentielles en une seule plateforme. Cette intégration permet de réduire les coûts de production, le poids du véhicule, et la consommation d’énergie tout en maximisant l’espace pour les passagers. En janvier, CATL a signé un accord avec le constructeur chinois de véhicules électriques Hozon Auto, propriétaire de la marque Neta, pour développer conjointement cette plateforme. Le premier modèle alimenté par CIIC devrait être lancé au troisième trimestre 2024.
Performances et Tests du CIIC
Le CIIC a subi des tests rigoureux dans des conditions extrêmes, notamment des tests hivernaux à Heihe, dans le nord de la Chine, et des tests estivaux à Turpan. Malgré une baisse de l’autonomie de 30% à des températures de -7 degrés, le châssis a prouvé une efficacité exceptionnelle avec une autonomie de 1000 km et une efficacité de la batterie de 75%. Le CIIC intègre également des systèmes haute et basse tension, des systèmes de direction et de freinage, ainsi que des contrôleurs de domaine de châssis, et utilise la technologie CTC (cell-to-chassis).
Implications pour l’Industrie Automobile
L’innovation de CATL pourrait transformer l’industrie automobile. Bien que CATL ne développe probablement pas son propre véhicule électrique, l’impact de son châssis skateboard sur la réduction des coûts et l’accélération du cycle de développement pourrait attirer davantage de constructeurs automobiles. Cependant, de nombreux fabricants possèdent déjà leurs propres châssis et plateformes de R&D, et il reste à voir si CATL parviendra à convaincre d’autres entreprises de rejoindre le projet CIIC.