Hyperloop : Le futur du transport rapide et durable prend forme en Europe avec des vitesses de 800 km/h

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La perspective de voyager à des vitesses vertigineuses de 800 km/h, tout en minimisant l'impact environnemental, fait de l'Hyperloop un protagoniste majeur dans la compétition pour redéfinir les déplacements.

L’Hyperloop est sur le point de devenir une réalité. Le nouveau moyen de transport, sur lequel différentes entreprises du monde entier travaillent depuis des années, semble commencer à voir le jour, même s’il reste encore beaucoup de travail à accomplir.

Ce moyen de transport répond aux exigences du nouveau monde et la course pour être le premier à le mettre sur le marché est très disputée. Il s’agit d’un projet à long terme qui espère pouvoir transporter des marchandises et des personnes à une vitesse de 800 km/h, c’est-à-dire parcourir la distance entre Paris et Marseille en à moins une demi-heure.

Outre ce défi de taille, il convient de noter qu’il s’agit d’un moyen de transport durable, exempt de tout type d’émissions nocives pour l’environnement, ce qui en fait une priorité pour les années à venir.

Hyperloop : Le futur du transport rapide et durable prend forme en Europe avec des vitesses de 800 km/h

C’est dans cette optique que l’Université technique de Munich s’est lancée dans le projet en réalisant avec succès ses premiers essais en Europe. La capsule Hyperloop a effectué ses premiers trajets avec des passagers à bord sur la piste d’essai de l’université, à travers un tube expérimental de 24 mètres de long situé dans la TUM. Il s’agit du premier segment d’essai grandeur nature en Europe, bien que le premier trajet Hyperloop ait eu lieu le 10 juillet, lors d’une démonstration qui a permis de vérifier le bon fonctionnement du segment d’essai.

Rappelons que la capsule Hyperloop a été certifiée pour le transport de passagers par l’agence de contrôle technique TÜV Süd, qui va désormais commencer à améliorer les aspects plus techniques du projet : propulsion, lévitation, etc.

 

Intérieur de la capsule Hyperloopdpa
Intérieur de la capsule Hyperloopdpa

L’objectif du projet est de pouvoir transporter cinq passagers dans la capsule d’ici la fin de la décennie, en leur offrant une expérience inégalée. Pour l’instant, le chemin est encore long, mais tout semble indiquer que dans quelques années, ce qui pourrait ressembler à une utopie, deviendra une réalité sur le Vieux Continent.

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Pascal Dalibard
Pascal Dalibardhttps://appel-aura-ecologie.fr
Pascal est un passionné de technologie qui s'intéresse de près aux dernières innovations dans le domaine de la téléphonie mobile et des gadgets. Il est convaincu que la technologie peut changer le monde de manière positive, mais il est également soucieux de l'impact environnemental de ces produits.

3 Commentaires

  1. “exempt de tout type d’émissions nocives pour l’environnement” -> En 2023 il va falloir commencer à comprendre que pour produire/maintenir quelque chose ça génère des émissions… et que l’électricité utilisée pour le fonctionnement ne sort pas du chapeau et pollue : surtout dans un pays comme l’Allemagne qui utilise énormément de charbon pour produire. Merci de corriger ce passage car c’est de la désinformation pure.

  2. Entre Paris et Orléans il y a une voie génialisime mais malheureusement abandonnée…
    C’était pour l’aérotrain, un truc super disruptif.
    Le coût au kilomètre pour refaire toutes les voies, spécifiques à cette technologie à mis le projet a terre. Fort de ce constat, le TGV compatible a petite vitesse avec le réseau.
    Le futur sera a celui qui apportera la compatibilité avec l’existant. Les polonais proposent quelque chose de pertinent.
    L’exemple du Megalev est identique, on peut se faire plaisir avec quelques milliards.
    Aujourd’hui on compte tout les sous… Sauf pour financer des startups avec des pitchs qui font rêver sur le papier.
    Même un milliardaire comme Bill Gates, dans un autre domaine, se fait rouler dans la farine avec ses réacteurs au sodium. Le sodium est inflammable à l’air et explosif à l’eau… Les japonais ont eu un feu de sodium dans la cousine de superphenix, les ingénieurs avaient tout prévu sauf l’imprévisible !
    Les chinois ont le bon bout en reprenant les travaux des années 60 pour les réacteurs civils avec des sels de fluor neutron rapide, auto-stable, sans déchets, à pression ambiante et refroidissement par air. Démonstrateur concluant, première centrale en fonctionnement, centrale de production en phase de conception…

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