Decathlon lance un VTT électrique avec un moteur de 85 Nm et une suspension intégrale

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Décathlon continue d’étoffer son catalogue de vélos électriques, avec cette fois un modèle qui, tant en termes de prix que de performances, se situe dans le haut de sa gamme. Il appartient à la gamme Stilus et s’appelle E-BIG Mountain, ce qui ne trompe pas sur ses intentions.

Le modèle, qui vient d’être ajouté à la gamme de produits en ligne du détaillant français, ne fait pas partie de sa marque Rockrider, bien connue et couronnée de succès. Il s’agit d’une réinterprétation de l’ancien Lombardo, commercialisé dans notre pays presque exclusivement par Decathlon.

Dès que l’on regarde les lignes de l’E-BIG Mountain, il est clair qu’il ne s’agit pas d’un vélo de route, et encore moins d’un vélo de randonnée. Selon l’entreprise elle-même, il s’agit d’un “vélo parfaitement adapté à la conduite sur des sentiers techniques et exigeants”.

Détail de l'amortisseur central et du moteur électrique.
Vue de détail de l’amortisseur central et du moteur électrique.

Sa double suspension règne sur la géométrie, marquant fortement son esthétique, comme il est d’usage sur ce type de modèle. Il utilise un cadre en aluminium 6061 et dispose d’une configuration en mulet, une solution qui choisit d’équiper l’essieu avant et l’essieu arrière d’une roue de taille différente (29 et 27,5 pouces, respectivement), ce qui facilite la traction de la roue à laquelle la puissance de pédalage est transmise.

Les aspects les plus remarquables sont les suspensions, fournies par Marzocchi, qui donne au modèle un débattement de 170 millimètres avec un amortisseur Bomber CR et une fourche Boost Coil. Les freins semblent également particulièrement performants. Ils sont fabriqués par SRAM et se composent de disques de 220 millimètres à l’avant et de 200 millimètres à l’arrière, et sont équipés d’étriers à quatre pistons.

Aucun autre modèle sur le marché n'est plus radical dans son concept que celui-ci.
Aucun autre modèle sur le marché n’est plus radical dans son concept que celui-ci.

Après avoir analysé les éléments les plus importants du châssis, il est temps de voir quel système d’assistance au pédalage prend place sur l’E-BIG Mountain. La marque n’a pas voulu prendre de risques et a implémenté le système Bosch Performance Line CX Gen4, dans lequel un moteur électrique positionné au centre fournit jusqu’à 85 Nm de couple au pédalage. La puissance reste la même que d’habitude, à savoir 250 W, ce qui est limité par la réglementation européenne.

La batterie qui alimente le moteur électrique est également de Bosch et a une capacité de 750 Wh. Selon sa fiche technique, elle est suffisamment fiable pour effectuer un parcours de six heures en configuration d’assistance minimale.

Toutes ces caractéristiques et un prix de 4 999,99 euros en font le modèle le plus exclusif de Decathlon Seul le E-All Mountain, également de Stilus, se rapproche du Stilus E-BIG Mountain en termes de prix.

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Pascal Dalibard
Pascal Dalibardhttps://appel-aura-ecologie.fr
Pascal est un passionné de technologie qui s'intéresse de près aux dernières innovations dans le domaine de la téléphonie mobile et des gadgets. Il est convaincu que la technologie peut changer le monde de manière positive, mais il est également soucieux de l'impact environnemental de ces produits.

6 Commentaires

  1. 250W à l’achat, certes, mais qui, dans la réalité, seront très vite débridés par nombre d’acheteurs, avec les tutos du web adéquats. Parce qu’elle est là, la triple hypocrisie. D’un côté des acheteurs qui veulent un speed elec qui monte à 50, sans passer par la case assurance, immatriculation, casque, etc, – sachant que les trottinettes montent déjà à plus de 100 aujourd’hui ! De l’autre, des vendeurs qui conçoivent des moteurs de 500W minimum, le bridage à 250W n’étant que dû au contrôleur. Et enfin : un législateur qui fait semblant ne pas voir les VAE du web, avec des fat bike de 2x1000W, eux aussi bridés à 25 à l’achat, et qui, s’ils restent bridés à 25, ne sont pas plus dangereux que des vélos plus légers débridés, l’énergie cinétique finale étant, au poids du vélo prêt, la même qu’un vélo classique. Bref, au lieu d’adopter un principe de réalité, de foutre définitivement la paix à ceux qui restent bridés à 25, quelle que soit la puissance totale, et de taxer un peu plus ceux qui débrident et qui veulent en fait une mobylette électrique, finalement, on emmerde tout le monde pour rien ! Il faudra aussi m’expliquer comment les chinois parviennent à faire de bons vélos moitié prix. Un bon kit électrique urbain, c’est dans les 800-1000€, batterie comprise. Alors qu’est qui justifie ici 5000€ pour un VTT qui doit coûter, au pifomètre, dans les 1500€ en fabrication sans électrification ? Où vont les 3500€ de différence ? Même en admettant qu’un moteur BOSCH coûte plus cher qu’un moteur chinois, ce qui est probablement vrai, vous ne ferez jamais croire que le moteur dépasse les 600-800€ en coût de production. Les batteries se situant généralement dans les 700€, le compte n’y est pas. Ça sent surtout un circuit de vente et des intermédiaires qui se graissent la patte comme jamais.

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