Il est bien connu que le marché chinois est devenu le plus influent au monde, non seulement en ce qui concerne la vente de voitures à combustion, mais aussi de véhicules électriques. À tel point que de nombreux constructeurs fabriquent leurs modèles sur le sol asiatique depuis des années et que d’autres ont même décidé de s’associer à des entreprises locales pour gagner des parts de marché.
C’est précisément ce que compte faire le groupe Stellantis, qui a entamé des pourparlers avec la société chinoise Zhejiang Leapmotor Technologies afin d’accroître sa présence sur le marché qui est actuellement le plus vendu au monde.
De cette manière, le groupe dirigé par Carlos Tavares essaierait, d’une part, de s’opposer à Volkswagen, qui s’est récemment associé à Xpeng pour utiliser la plateforme G9 Edward, et d’autre part, il confirmerait l’expression populaire “si vous ne pouvez pas les battre, rejoignez-les”, car le PDG de Stellantis lui-même a été honnête à plusieurs reprises en avertissant du danger réel des constructeurs chinois, principalement en ce qui concerne leur prix par rapport à celui des modèles européens.
En fait, M. Tavares a également lancé un sérieux avertissement aux dirigeants du Vieux Continent : s’ils ne protègent pas leurs industries locales, les fabricants eux-mêmes seront contraints de délocaliser leur production en Chine.
Selon Bloomberg, Stellantis hésite actuellement entre investir elle-même dans le Zhejiang ou simplement s’associer au constructeur chinois de voitures électriques, une décision que Volkswagen envisage également.
Dans les deux cas, Stellantis doublerait son importance sur le marché chinois, où elle travaille déjà en étroite collaboration avec Donfeng Motor Group pour la production locale de modèles Peugeot et Citroën.
Pour l’instant, les responsables des deux entreprises n’ont pas souhaité commenter cette possibilité.