Le moteur à fusion sera basé sur un plasma très chaud piégé dans un champ électromagnétique. Les scientifiques travaillent actuellement sur la manière de maintenir le plasma dans le champ électromagnétique. L’annonce a été faite par James Lambert, directeur financier de la société britannique.
Pulsar Fusion utilisera un superordinateur pour prédire avec précision le comportement du plasma et trouver des moyens de le contrôler. Pour ce faire, l’entreprise a commencé à travailler avec la société américaine Princeton Satellite Systems.
En cas de succès, la température de la chambre de combustion atteindra des centaines de millions de degrés. On pense que l’énergie produite sera suffisante pour permettre à la fusée d’atteindre une vitesse de plus de 800 000 kilomètres par heure. À titre de comparaison, la vitesse de la lumière est d’environ 1,08 milliard de kilomètres par heure.
Le projet Pulsar Fusion de l’entreprise est basé sur le concept Direct Fusion Drive (DFD). Il s’agit d’obtenir la poussée spécifiquement à partir de la fusion. Le composant clé du moteur DFD est un réacteur de fusion, qui se présente sous la forme d’une chambre cylindrique avec des bobines électromagnétiques.
La chambre est remplie du gaz nécessaire à la fusion. Par exemple, du deutérium et de l’hélium 3. Une fois la réaction amorcée, un plasma est créé à l’intérieur de la chambre et, pour le maintenir, il faut fournir du combustible en permanence.
La substance gazeuse est introduite dans la chambre à une extrémité. Elle doit ensuite être chauffée et envoyée vers la tuyère à l’autre extrémité, sans atteindre l’état de plasma.
La fusion nucléaire permettra de réduire considérablement le temps nécessaire pour voyager entre les planètes. Cela sera particulièrement utile lorsque les missions habitées vers Mars commenceront.
Source : Science Alert