BMW a encore augmenté ses livraisons et son résultat au troisième trimestre. Les ventes ont augmenté de 5,8 pour cent au troisième trimestre par rapport à l’année précédente. Le résultat opérationnel est passé à 4,35 milliards d’euros entre juin et septembre. Le constructeur munichois entend réaliser une rentabilité des ventes de 9 à 10,5 pour cent sur l’ensemble de l’année, alors qu’elle était de 10,3 pour cent au troisième trimestre.
“Nous sommes donc clairement sur la bonne voie pour atteindre nos objectifs annuels, qui ont été revus à la hausse en août”, a déclaré vendredi à Munich le président de BMW, Oliver Zipse. A titre de comparaison, Mercedes a obtenu au troisième trimestre un rendement sur chiffre d’affaires de 14,5 pour cent, Tesla n’a plus réalisé qu’une marge opérationnelle de 7,6 pour cent au troisième trimestre.
BMW profite toujours de ses modèles à moteur à combustion qui fonctionnent bien. BMW a vendu davantage de voitures, notamment en Europe et aux États-Unis. En Chine, le plus grand marché de BMW, les ventes ont en revanche légèrement baissé. Alors que son concurrent Mercedes est confronté à des problèmes de livraison de batteries, la production de BMW se déroule comme prévu dans le monde entier.
Le groupe fait également des progrès dans le domaine de l’électromobilité. Au troisième trimestre, les ventes de modèles électriques (sans les hybrides) ont augmenté de près de 80 pour cent pour atteindre environ 93.000 unités. Ainsi, une BMW ou Mini sur six vendues est déjà une voiture électrique.
Le président du groupe, M. Zipse, a annoncé qu’en 2025, environ un quart des véhicules du groupe vendus dans le monde devrait rouler à l’électricité. En 2030, ce sera une bonne moitié. Contrairement à ses concurrents, BMW n’a pas encore fixé de date d’abandon pour les modèles à essence et diesel.
Mais pour accélérer le tournant de la propulsion, BMW augmente fortement ses dépenses pour de nouvelles usines et de nouveaux équipements. Au troisième trimestre, les investissements ont augmenté pour atteindre 1,8 milliard d’euros, ce qui porte le taux d’investissement à 4,5 pour cent. Dans les mois à venir, les investissements devraient être nettement plus importants. Pour l’ensemble de l’année, le directeur financier Walter Mertl table sur un taux de six pour cent.
L’argent ira principalement à la construction de la nouvelle usine de Debrecen en Hongrie, où la “Nouvelle Classe” sera produite à partir de 2025. Cette nouvelle famille de voitures électriques débutera dans un premier temps par une berline électrique compacte, mais sera ensuite très rapidement complétée par d’autres modèles.