Une équipe de scientifiques de l’Institut Weizmann a réalisé une percée surprenante dans la recherche en embryologie en créant des modèles d’embryons humains qui ressemblent à des embryons de 14 jours sans utiliser d’ovules ou de spermatozoïdes. Cette réalisation révolutionnaire promet de faire la lumière sur les premiers moments de la vie humaine d’une manière éthique et révolutionnaire.
Le processus, décrit dans une étude publiée dans la prestigieuse revue Nature et rapporté par Insider, a été décrit par le professeur Jacob Hanna de l’Institut Weizmann des sciences comme la création du premier “modèle complet” d’embryon, capable d’imiter toutes les structures clés qui apparaissent au cours des premiers jours du développement embryonnaire.
Au lieu d’utiliser des ovules et des spermatozoïdes, les scientifiques ont utilisé des cellules souches pluripotentes, qui ont le potentiel de se développer en n’importe quel type de tissu du corps humain.
Ces cellules ont été reprogrammées et combinées dans un rapport précis, ce qui a permis la formation spontanée de structures ressemblant à des embryons humains.
L’embryon modèle s’est développé pour ressembler à un embryon 14 jours après la fécondation, ce qui coïncide avec la limite légale pour la recherche sur les embryons dans de nombreux pays.
Il s’agit d’une étape importante, car les premiers jours après la fécondation sont critiques et encore mal compris, car ils sont une source majeure de fausses couches et de malformations congénitales.
Débat éthique sur les modèles d’embryons
Ces travaux soulèvent également des questions éthiques quant à la possibilité que ces embryons modèles se développent au-delà de la limite des 14 jours. Bien que cela ne soit pas illégal à l’heure actuelle, cela pourrait donner lieu à des débats sur la manière de réglementer ces modèles qui ressemblent de plus en plus à de vrais embryons.
Cette avancée dans la création de modèles d’embryons humains sans ovules ni spermatozoïdes représente une étape importante dans la recherche médicale et éthique. Bien que le chemin à parcourir soit semé d’embûches, cette technologie promet de faire la lumière sur les premiers instants cruciaux de la vie humaine et pourrait avoir un impact significatif sur la recherche médicale et l’amélioration de la fécondation in vitro.