Voici une liste de 6 sources d’énergie renouvelables vers lesquelles nous devrons nous tourner dans les années à venir : réelles, « vertes » et parfois même un peu mythiques. Le choix est vaste et l’avenir nous dira dans quelle mesure leurs applications seront accessibles, fonctionnelles et économiques à tous points de vue.
La biomasse
Les biocarburants ou la biomasse libèrent de l’énergie chimique lorsqu’ils sont brûlés et produisent de la chaleur ou des sous-carburants alcoolisés, tels que l’éthanol. Bien qu’il s’agisse d’une énergie renouvelable, elle n’est pas totalement propre, car sa combustion produit du CO2. Ces conséquences peuvent être atténuées en plantant des arbres et autres arbustes à croissance rapide qui « nettoient » l’environnement et servent ensuite de matière première pour la biomasse.
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L’hydrogène
L’hydrogène sera la source d’une pile à combustible. En brûlant cette source d’énergie renouvelable, seule la vapeur d’eau sera un résidu. Le problème réside dans le fait que cet élément est associé à d’autres atomes (comme dans le cas de l’eau) et que pour l’obtenir à l’état pur, il faut recourir à d’autres combustibles, souvent d’origine fossile.
À cela s’ajoute l’inconvénient de devoir le stocker à très haute pression, ce qui nécessite des réservoirs spéciaux de grande taille. Mais des innovations sont en cours pour produire de l’hydrogène vert, et ce carburant renouvelable s’adapte à d’autres systèmes de production d’énergie existants.
Le vent
Pour l’instant, cette source d’énergie est très dépendante : si le vent ne souffle pas, il n’y a pas de production, car les éoliennes ne bougent pas. Une option que les scientifiques étudient avec grand intérêt est celle des éoliennes flottantes. Il s’agit de ballons qui les soulèveraient et de câbles qui serviraient à la fois de support et de canal de réception, qui s’élèveraient à plus de 5 000 mètres, là où le flux d’air est constant.
Cela résoudrait le problème de la pollution du paysage (ou en créerait un nouveau) et la menace que représentent les pales pour les oiseaux. Mais cette nouvelle source d’énergie éolienne pourrait être dangereuse pour l’aviation. 10 énergies du futur.
L’hydroélectricité
Environ 20 % de l’énergie utilisée dans le monde provient de cette source qui exploite l’énergie cinétique de l’eau (chutes d’eau, courants fluviaux et/ou marées et vagues) pour la transformer en électricité.
Le problème est que les barrages hydroélectriques génèrent des déchets tels que le méthane ou le CO2 (en quantités alarmantes, selon certains scientifiques), qui proviennent de la décomposition des matières végétales et animales immergées. Sans parler de l’impact environnemental que peut avoir leur construction.
De plus, elles nécessitent souvent des sources d’énergie ou de carburant supplémentaires, et les détours nécessaires à leur construction ont détruit à jamais des sites historiques et ont radicalement modifié les paysages et leur équilibre écologique.
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L’énergie solaire
L’énergie solaire est l’une des énergies les plus propres qui soient. Elle consiste à capter la lumière du soleil à l’aide de cellules photovoltaïques (en utilisant des miroirs qui « suivent le soleil » et qui sont appelés héliostats) pour la transformer en électricité ou en chaleur pour chauffer l’eau directement. Les panneaux solaires sont déjà utilisés pour alimenter les voitures, les maisons, les industries et même pour recharger les téléphones portables.
Les principaux inconvénients de l’énergie solaire sont que l’investissement initial est élevé et que sa production est cyclique, car cette source d’énergie renouvelable ne peut être utilisée que pendant la journée. En outre, l’espace requis est considérable et la pollution du ciel peut faire obstacle à la lumière du soleil. 10 énergies du futur.
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Conversion thermique des océans (OTEC)
Il s’agit de l’énergie marémotrice.
- Cycle fermé : certains liquides à bas point d’ébullition (par exemple l’ammoniac) sont portés à ébullition avec la chaleur de la mer et la chaleur est utilisée pour actionner des turbines productrices d’électricité. La vapeur résiduelle est refroidie avec de l’eau de mer plus froide.
- Cycle ouvert : l’eau chaude est utilisée comme source d’énergie renouvelable directement pour la convertir en vapeur à basse pression et produire de l’électricité. Elle est ensuite refroidie par condensation et produit de l’eau douce.
- Cycle hybride : un cycle fermé « OTEC » est utilisé pour produire de l’électricité, qui est réutilisée pour créer un environnement à basse pression pour faire fonctionner le cycle ouvert.