Google Maps, l’un des services de navigation les plus sollicités à travers le monde, doit en grande partie sa popularité à sa gratuité, accessible aux utilisateurs de divers systèmes d’exploitation. Sa notoriété a été consolidée par l’ajout progressif de fonctionnalités innovantes, facilitant la mobilité, quel que soit le mode de transport adopté.
Récemment, Google a dévoilé son rapport annuel sur le développement durable, un condensé détaillé des différentes initiatives, réalisations et investissements effectués par l’entreprise en vue de minimiser son empreinte carbone et d’œuvrer pour la protection de l’environnement.
Dans ce rapport, un accent particulier a été mis sur l’optimisation des options de transport. Google Maps, de par son statut de référence en matière de navigation, joue un rôle primordial à ce titre. L’un des points saillants abordés est la mise en place d’un choix d’itinéraire éco-efficace pour les trajets en véhicules motorisés.
Les statistiques présentées par Google sont éloquentes : les requêtes relatives à “comment économiser du carburant en conduisant” ont connu une hausse de 60 % en 2023 par rapport à 2022. Ceci traduit une prise de conscience croissante des usagers, qu’ils soient mus par des considérations écologiques ou économiques.
En 2021, Google Maps a inauguré sa fonction d’itinéraires éco-efficaces. L’ambition est de proposer des parcours rapides tout en minimisant la consommation énergétique, que le véhicule soit à combustion ou électrique.
L’ampleur de l’impact des recommandations de navigation de Google est palpable. Chaque jour, Google Maps supervise plus de deux mille milliards de kilomètres de déplacements. L’impact environnemental potentiel est donc considérable.
Actuellement, ces itinéraires éco-efficaces sont disponibles aux États-Unis, au Canada, dans 40 pays européens ainsi qu’en Égypte. Selon les estimations de Google, l’adoption de ces itinéraires a permis d’économiser 1,2 million de tonnes de CO2 l’an dernier. Pour mettre ces chiffres en perspective, cela équivaut à retirer 250 000 voitures à combustion des routes pendant une année.